The Lungun, the Bobog and the Monkeys
The Lungun (a type of bird similar to a stork) was watching at its nest one day and fell asleep, and while he was sleeping, monkeys came and pulled out all his feathers. Then the Lungun cried, for he could no longer fly in search of food. After a time his mate came and brought him food and asked him how he had lost his feathers. The Lungun explained how the monkeys had come while he was asleep, and that when he awoke they were plucking out all his feathers. After about two months the Lungun was able to fly, for his feathers had grown again. He thought and thought in what way he could revenge himself upon the monkeys, but he could find none.
One day, however, when he was walking about, he met the Bobog (a little tortoise) and he told him how the monkeys has stolen all his feathers and how he had not been able to fly for two months, and he asked the Bobog how he could take his revenge upon them.
“I will help you,” said the Bobog, “but you must go and hunt for a boat first.”
“What is the use of that?” said the Lungun, “I am not clever at rowing.”
“Never mind,” said the Bobog, “just get it, but it must be one with a good large hole in it.”
So the Bobog and the Lungun agreed to meet again in seven days, and the Lungun set out to look for a worn-out boat with a hole in it. He was not long in finding one, and at the end of seven days the Bobog and the Lungun met at the place where the boat was lying.
Then the Bobog crept into the hole so that the water could not get in anymore, and the boat started away down-stream with the Lungun standing on it. The monkeys saw the boat with theLungun on it, and called him, asking him where he was going. And the Lungun replied that he was going for a sail. Then the monkeys asked the Lungun if they might come with him. TheLungun replied, “Certainly,” for he recognized among them many of the monkeys who had pulled out his feathers. So the monkeys, twenty in all, got into the boat, and when they were enjoying themselves, drifting in the boat, another monkey called from a tree, and he and his companions, twenty-one in number, also got into the boat. Many other monkeys called to them, but theLungun would not let any more come on board, for he said that the boat would not hold more than forty-one.
When the boat had drifted out from the river into mid-ocean, it was struck by the waves, and theLungun told the monkeys to tie tails together, two and two, and sit on opposite sides so that it should not roll. The the monkeys tied their tails together because they wished to stop the rolling, but the forty-first monkey, who had no tail and only one hand, had no companion.
When they were all tied up, two and two, the Lungun called, “Bobog, I'm going to fly off.”
“Very well,“ said the Bobog, “I'll swin off too.”
So the Lungun flew up, and the Bobog coming out of the hole, the boat sank. Then the monkeys tried to swim, but could not do so because their tails were tied together. So the fish ate them, and the only monkey who escaped was the forty-first, who had no companion tied to him. As for the Lungun he flew away, saying, “Now you know what you get for pulling my feathers.”
Le Lungun, le Bobog et les singes
ReplyDeleteUn jour, le Lungun (un type d'oiseau semblable à une cigogne) surveillait son nid, mais il s'endormit. Pendant qu'il dormait, des singes arrivèrent et lui enlevèrent toutes ses plumes. Alors le Lungun cria, car il ne pouvait plus voler pour aller chercher de la nourriture. Après un moment, sa femelle revint et lui amena à manger, et elle lui demanda comment il avait perdu toutes ses plumes. Le Lungun expliqua que les singes étaient venus lorsqu'il dormait, et que quand il s'était réveillé, ils étaient en train de lui arracher ses plumes. Après deux mois environ, le Lungun pouvait de nouveau voler, car ses plumes avait repoussé. Il réfléchissait et réfléchissaitt encore à un moyen de se venger des singes, mais il n'en trouvait aucun.
Un jour, pourtant, alors qu'il se promenait, il rencontra le Bobog (une petite tortue) et lui raconta comment les singes avaient volé toutes ses plumes, et qu'il n'avait pas pu voler pendant deux mois, et il demanda au Bobog comment se venger d'eux.
« Je vais t'aider », dit le Bobog, « mais d'abord tu dois aller chercher un bateau. »
« Pour quoi faire ? » demanda le Lungun, « je ne sais pas ramer. »
« Ne t'inquiète pas », dit le Bobog, « il faut juste en trouver un, mais il doit y avoir un grand trou dedans. »
Alors le Bobog et le Lungun se mirent d'accord pour se revoir sept jours plus tard, et le Lungun partit chercher un vieux bateau avec un trou dedans. Il ne mit pas longtemps à en trouver un, et sept jours plus tard, le Bobog et le Lungun se rejoignirent à l'endroit où était le bateau.
Puis le Bobog se coinça dans le trou pour que l'eau ne puisse plus passer, et le bateau commença à descendre la rivière, avec le Lungun à son bord. Les singes virent le Lungun dans le bateau, et lui demandèrent où il allait. Le Lungun répondit qu'il allait naviguer. Alors les singes demandèrent au Lungun s'ils pouvaient venir avec lui. Le Lungun répondit : « Mais bien sûr », car il avait reconnu parmi les singes beaucoup de ceux qui lui avaient arraché les plumes. Et les singes, qui étaient une vingtaine, montèrent dans le bateau. Pendant qu'ils s'amusaient dans le bateau qui dérivait, un autre singe les appela depuis un arbre, et les rejoignit avec ses compagnons, vingt-et-un au total. Beaucoup d'autres singes les appelèrent, mais le Lungun ne les laissa pas monter, car il disait que le bateau ne pouvait pas contenir plus de quarante-et-un singes.
Le bateau avait dérivé depuis la rivière jusqu'à l'océan, et il était secoué par les vagues et le Lungun dit aux singes d'attacher leur queues ensemble, deux par deux, et de s'asseoir chacun d'un côté pour que le bateau ne chavire pas. Les singes attachèrent leurs queues en espérant arrêter le roulis, mais le quarante-et-unième singe, qui n'avait pas de queue et qui n'avait qu'une main, n'avait pas de partenaire.
Une fois qu'ils furent tous attachés, deux par deux, le Lungun cria : « Bobog, je vais m'envoler. »
« Très bien », dit le Bobog, « je vais aussi partir en nageant. »
Le Lungun s'envola, et quand le Bobog sortit du trou, le bateau coula. Les singes essayèrent de nager, mais ils ne pouvaient pas puisque leur queues étaient attachées. Alors les poissons les mangèrent, et le seul singe qui survécut était le quarante-et-unième, qui n'était attaché à personne. Quant au Lungun, il s'envola en disant : « Maintenant vous savez ce que ça coute d'arracher mes plumes ! »
Charlotte Connan de Vries
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