First, there was nothing but Kinoingan and Sumundu . Together, they created man and the universe, the earth, and everything seen and unseen, known and unknown.
In the beginning, all was well in the Heavens, and the world was pure and beautiful. But one day, Ponompulan, Kinoingan’s son, rebelled against his divine father, and he corrupted the hearts and minds of the humans on earth.
Disappointed and angry, Kinoingan banished Ponompulan from the Heavens and cast him to Kolungkud . Then, to punish mankind for their sinful ways, Kinoingan sent seven plagues. The last plague was a severe draught, and famine threatened to destroy every living being on earth.
But at last, the people on earth realised their sin, and turned back to Kinoingan, to ask for forgiveness. Ponompuan, Kinoingan’s only daughter, entreated her father’s mercy to forgive the people of the world and consented to Kinoingan's proposal that she be sacrificed, as a symbol of the greatest love of all.
"Huminodun" representing the spirit of the rice harvest festival
Kinoingan sacrificed His only daughter so that the people could have food. Her body parts were planted as seeds and became the food resource of the world: rice. Ponompuan’s spirit dwells in the paddy, and is the seven-in-one Bambaazon (Bambarayon), the spirit of the paddy. Red rice is the most sacred of all, because it was from the flesh of Ponompuan.
Ponompuan, who is often called Huminodun, is in essence the soul of the paddy. During harvesting time, the Bobohizans (Bobolians) usher the seven-in-one soul of Bambaazon to dwell in the Tangkob (Toguruon), at home, until the next planting season is due.
Bambaazon is embodied in every part of the paddy and its related products. During the course of its seasons it is inevitable that the paddy is damaged, be it naturally, unintentionally, innocently or through abuse and neglect. Also, during the harvest itself, parts of the spiritual components of Bambaazon are separated. Thus, it is of utmost importance that immediately after the harvest Bambaazon’s dispersed mystical spirits are collected by the spiritual specialists, brought home, re-united, healed and appeased.
The Bobohizans perform the Magavau, Modsuut and Humabot Ceremonies, travelling though the different levels of the spiritual world to rescue the severed and strayed Bambaazon. Whole again, Bambaazon will ensure that the next harvest is equally bountiful.
To thank Kinoingan for Bambaazon’s gift of a good harvest, the Pesta Ka’amatan (Harvest Festival) is held. The Kadazans forgive each other, restore and strengthen peace and harmony – not only on a worldly level, but also between nature and the spiritual world – and play the gongs, sing songs and dance to the ancient rhythm of life.
To commemorate the greatest love of all, Kinoingan’s sacrifice of His only daughter, the Kadazans idolise Huminodun and select the Unduk Ngadau (lit: zenith of the sun; Harvest Beauty Queen) in order to remember that Ponompuan was perfect: she was of total beauty of the heart, mind soul and body.
Sources: after a text by Benedict Topin (Kadazandusun Cultural Association), and with excerpts from ‘Traditional Stone and Wood Monuments of Sabah’, by Peter R Phelan
Photo Courtesy: Benny Liew Studio
Huminodun, L'origine mystique du peuple Kadazandusun
ReplyDeleteAu début, il n'y avait rien à part Kinoingan et Sumundu. Ensemble, ils créèrent l'homme et l'univers, la terre, tout ce qui est visible et invisible, connu et inconnu.
Au début, tout allait bien dans les cieux, et le monde était pur et beau. Mais un jour, Ponompulan, le fils de Kinoingan, s'est rebellé contre son divin père, et a corrompu les coeurs et les esprits des humains sur la Terre.
Déçu et en colère, Kinoingan bannit Ponompulan des cieux et l'envoya à Kolungkud. Puis, pour punir l'humanité de ses péchés, Kinoingan envoya sept fléaux. Le dernier fléau était une grave sécheresse, et la famine menaça d'anéantir toute forme de vie sur la terre.
Mais finalement, les habitants de la terre reconnurent leur péché, et se tournèrent vers Kinoingan pour lui demander pardon. Ponompuan, la seule fille de Kinoingan, implora son père de pardonner aux habitants du monde et accepta de se sacrifier, comme l'avait proposé Kinoingan, en symbole du plus grand des amours.
(photo) "Hominodun" représentant l'esprit du festival de la récolte du riz
Kinoingan sacrifia son unique fille pour que les gens aient de la nourriture. Les parties de son corps furent plantées comme des graines et devinrent la ressource alimentaire du monde : le riz. L'esprit de Ponompuan réside dans la rizière, et est Bambaazon, divisé en sept (Bambarayon), l'esprit de la rizière. Le riz rouge est le plus sacré de tous, car il vient de la chair de Ponompuan.
Ponompuan, souvent appelée Huminodun, est, en substance, l'âme de la rizière. Pendant la période des récoltes, les Bobohizans (Bobolians) conduisent les sept parties de l'âme Bambaazon dans le Tangkob (Toguruon); à la maison, jusqu'à la prochaine saison des semis.
Bambaazon est incarnée par toutes les parties de la rizière et tous ses produits. Au fil des saisons, il est inévitable que la rizière s'abime, que ce soit naturellement, involontairement, ou à cause de négligence ou de maltraitance. Pendant la récolte elle -même, les parties des composantes spirituelles de Bambaazon sont séparées. Aussi, il est très important que juste après la récolte, les esprits mystiques dispersés de Bambaazon soient collectés par les spécialistes spirituels, ramenés, réunifiés, soignés et apaisés.
Les Bobohizans donnent lieu aux cérémonies Magavau, Modsuut et Humabot, en voyageant à travers les différents niveaux du monde spirituel pour sauver Bambaazon, séparée et égarée. A nouveau entière, Bambaazon s'assurera que la prochaine récolte soit tout aussi abondante.
Le Pesta Ka'amatan (Festival des récoltes) est organisé afin de remercier Kinoingan pour le don de Bambaazon d'une bonne récolte. Les Kadazans se pardonnent, rétablissent et renforcent la paix et l'harmonie ; pas seulement au niveau terrestre, mais aussi entre la nature et le monde spirituel ; et font sonner les gongs, chantent et dansent aux anciens rythmes de la vie.
Pour honorer le plus grand amour de tous, le sacrifice de Kinoingan et sa seule fille, les Kadazans idolâtrent Huminodun et sélectionnent le Unduk Ngadau (litt : zénith du soleil ; Reine de beauté de la récolte) afin de se rappeler la perfection de Ponompuan : elle était d'une parfaite beauté de coeur, d'esprit, d'âme et de corps.
Sources : d'après un texte de Benedict Topin (Kadazandusun Cultural Association), et des extraits de "Traditional Stone and Wood Monuments of Sabah", de Peter R Phelan
Crédit photo : Benny Liew Studio
Charlotte Connan de Vries
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